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Ophélie Arthur Rimbaud
I Sur l'onde calme et noire ou dorment les etoiles Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Le vent baise ses seins et déploie en corolle Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; オフェリア アルチュール・ランボー 鈴木創士/訳 ランボー全詩集 河出文庫 I 星々の眠る静かな黒い波の上を もう千年以上も前から、悲しいオフェリアは、 風はその胸に口づけし、物憂げに水に揺れる大きなヴェールを 機嫌をそこねた睡蓮がそのまわりで溜息をつく。 |
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アンリ・ジェルヴェックス 「オフィーリア」
Henri Gervex, Ophelia.
II O pâle Ophélia ! belle comme la neige ! C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, C'est que la voix des mers folles, immense râle, Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! II おお、蒼ざめたオフェリアよ! 雪のように美しい! 一陣の風が、おまえの豊かな髪をねじって、 狂った海の声、広大な喘ぎが、あまりに人間的であまりに優しい 「空」! 「愛」! 「自由」!何という夢なのだ、おお、哀れな狂女よ! |
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リュシアン・レヴィ=デュルメル オフィーリア 1900年
Lucien Levy-Dhurmer, Ophelia, 1900.
III - Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles III ―─そして「詩人」は言う。星々の明かりのもとに、 |
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リュシアン・レヴィ=デュルメル オフィーリア?
Lucien Levy-Dhurmer, possibly Ophelia