MONOCHROME
Ophelia




John Hayter, Ophelia.


HAMLET
Act 4, Scene 7
QUEEN
There is a willow grows aslant a brook,
That shows his hoar leaves in the glassy stream;
There with fantastic garlands did she come
Of crow-flowers, nettles, daisies, and long purples
That liberal shepherds give a grosser name,
But our cold maids do dead men's fingers call them:
There, on the pendent boughs her coronet weeds
Clambering to hang, an envious sliver broke;
When down her weedy trophies and herself
Fell in the weeping brook. Her clothes spread wide;
And, mermaid-like, awhile they bore her up:
Which time she chanted snatches of old tunes;
As one incapable of her own distress,
Or like a creature native and indued
Unto that element: but long it could not be
Till that her garments, heavy with their drink,
Pull'd the poor wretch from her melodious lay
To muddy death.




Anna Lea Merritt, Ophelia, 1889.


ハムレット
第4幕7場より

           木下順二訳 講談社文庫

王妃
柳の木が小川の上に斜めに、
白い葉裏を鏡のような水面に映して立っているあたりで、
その小枝をとりまぜてあの子は珍しい花冠を作りました、
きんぽうげにいらくさ、雛菊、それから紫蘭、
あれはいたずらな羊飼いたちがもっとはしたない名を付けているけれど
貞淑な娘たちは死人の指と呼んでいる。
垂れ下がっている枝にそのかわいい花冠を掛けようと
あの子が登っていったとき、意地の悪い小枝が折れて、花輪と一所にあの娘は
啜り泣く小川に落ちてしまった。衣裳の裾がひろがって、
それに支えられて、人魚のように暫く浮かんでいるあいだ、
あの娘は切れ切れに古い祈りの唄をうたっていました。
まるで自分の不幸が分からない人のように、
でなければ水に生まれてその中に
棲みなれていた何かのように。けれどもそれもつかのまのことで、
やがて着物が、水を吸い込んで重くなり、
かわいそうなあの子の唄は川底の泥へ
引き込まれて消えてしまった。

ウィリアム・シェイクスピア 『ハムレット』 第4幕7場より
木下順二訳 講談社文庫





Anna Lea Merritt, Ophelia, 1889.









Sir John Gilbert (1817-1897), Ophelia.



Ophélie
  Arthur Rimbaud

I

Sur l'onde calme et noire ou dorment les etoiles
La blanche Ophelia flotte comme un grand lys,
Flotte tres lentement, couchee en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'ou s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or


John Hamilton Mortimer, Ophelia.



オフェリア

アルチュール・ランボー 中原中也 訳

II

星眠る暗く静かな浪の上、
蒼白のオフェリア漂ふ、大百合か、
漂ふ、いともゆるやかに長き面に横たはり。
近くの森では鳴つてます鹿遂詰めし合図の笛。

以来千年以上です 真白の真白の妖怪の
哀しい哀しいオフェリアが、其処な流れを過ぎてから。
以来千年以上です その恋ゆゑの狂ひ女が
そのロマンスを夕風に、呟いてから。

風は彼女の胸を撫で、水にしづかにゆらめける
彼女の大きいかほぎぬを花冠のやうにひろげます。
柳は慄へてその肩に熱い涙を落とします。
夢みる大きな額の上に蘆が傾きかかります。

傷つけられた睡蓮たちは彼女を囲繞き溜息します。
彼女は時々覚まします、睡つてゐる榛の
中の何かの塒をば、すると小さな羽ばたきが
そこから逃れて出てゆきます。
不思議な一つの歌声が金の星から堕ちてきます。





Frank Williams, Ophelia.








サー・ジョゼフ・ノエル・ペイトン 「オフィーリア」
Sir Joseph Noel Paton (1821-1901), Ophelia.




II

O pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !



John Bell (1741-1831), Ophelia.


II

雪の如くも美しい、おゝ蒼ざめたオフェリアよ、
さうだ、おまへは死んだのだ、暗い流れに運ばれて!
それといふのもノルヱーの高い山から吹く風が
おまへの耳にひそひそと酷い自由を吹込んだため。

それといふのもおまへの髪毛に、押寄せた風の一吹が、
おまへの夢みる心には、ただならぬ音とも聞こえたがため、
それといふのも樹の嘆かひに、夜毎の闇の吐く溜息に、
おまへの心は天地の声を、聞き落すこともなかつたゆゑに。

それといふのも潮の音が、さても巨いな残喘のごと、
情けにあつい子供のやうな、おまへの胸を痛めたがため。
それといふのも四月の朝に、美々しい一人の蒼ざめた騎手、
哀れな狂者がおまへの膝に、黙つて坐りにやつて来たため。

何たる夢想ぞ、狂ひし女よ、天国、愛恋、自由とや、おゝ!
おまへは雪の火に於るがごと、彼に心も打靡かせた。
おまへの見事な幻想はおまへの誓ひを責めさいなんだ。
――そして無残な無限の奴は、おまへの瞳を震駭させた。




リチャード・ウェストール 「オフィーリア」 1803年
Richard Westall, Ophelia, 1803.









マドレーヌ・ルメール 「オフィーリア」 1830年
Madeleine Lemaire, Ophelia, 1880.





III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.



Dominico Tojetti. Ophelia, 1880.


III

さて 詩人 奴が云ふことに、星の光をたよりにて、
嘗ておまへの摘んだ花を、夜毎おまへは探しに来ると。
又彼は云ふ、流れの上に、長い面に横たはり、
眞っ白白のオフェリアが、大きな百合かと漂つてゐたと





Paul Edouard Rosset-Granger, Ophelia, 1853.







ジョルジュ・ジュール=ヴィクトール・クレラン 「オフィーリア」
Georges Jules Victor Clairin, Ophelia.